Darth Tyrannus

Un article de Korriban Terre des Sith.

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Sommaire

Données

Darth Tyrannus
  • Nom : Darth Tyrannus
  • Autre identité: Comte Dooku (nom de naissance)
  • Espèce : mâle humain
  • Planète : Serenno
  • Taille : 1,93 m
  • Cheveux : bruns
  • Yeux : noirs
  • Véhicule : voilier solaire
  • Arme : sabrolaser (lame bleue / rouge)
  • Obédience : Séparatistes / Sith
  • Date de naissance : 67 BrS (102 avBY)
  • Date de mort : 16 ArS (19 avant Yavin)
  • Maître Sith: Darth Sidious
  • Apprentis: Komari Vosa, Assajj Ventress

Jeunesse et carrière en tant que Jedi

Darth Tyrannus

La famille Dooku fut l’une des créatures pensantes les plus influentes et riches de la Galaxie. La future connexion du Comte avec la Force (évidente dès qu’il sortit du ventre de sa mère en 67 BrS) le conduisit au Temple Jedi de Coruscant à un âge relativement tardif. En grandissant, Dooku perdit hélas lentement ses illusions au sujet de la République que servaient les Jedi. Le Maître de Dooku ne fut nul autre que Yoda. Mais même cet excellent Jedi se montra impuissant à canaliser ce caractère indépendant qui, en de nombreuses reprises, plaça Dooku en désaccord avec ses aînés. Se reposant uniquement sur son intuition plutôt que sur l’enseignement des autres et avec obsession, Dooku fut empêché d’obtenir un siège au Conseil des Jedi. Dooku étudia au Temple pendant de nombreuses années, devenant maître et prenant des Padawans, dont feu Qui-Gon Jinn, à qui il transmit une certaine indépendance d’esprit. Ainsi Dooku encouragea vivement le côté émancipé de Qui-Gon. Le Comte était très respecté par ses collègues et se lia particulièrement d’amitié avec Mace Windu, de trente ans son cadet. Ensemble, ils débattirent à diverses occasions au sujet de l’opinion que Dooku portait sur le pouvoir. Dooku, lui pensait qu’il ne fallait pas cacher les mystères des Sith, contenus dans les holocrons enfermés dans la bibliothèque Jedi. Ils devaient être étudiés et compris par ceux dotés d’une volonté et d’un esprit forts.

Maître Dooku exprimait d’autres points de vue divergeant avec ceux du Conseil, que certains partageaient. Dooku estimait surtout que l’Ordre devant répondre aux attentes du Sénat était entaché par la corruption de la République. Il plaidait en faveur d’une rupture de tout lien avec les politiciens. Puissant maître Jedi, Dooku fut actif sur le terrain, servant de médiateur et résolvant des conflits. Au Temple, sa compréhension de la Force vivante et sa maîtrise du sabrolaser en firent un professeur très recherché. En privé, il satisfaisait sa curiosité au sujet des holocrons Sith et lentement et inexorablement, il glissa vers les ombres du Côté Obscur. Peu après que la Bataille de Naboo eut coûté la vie à son ancien Padawan, il devint le plus récent de ceux qu’on appelle “les Vingt Egarés”, les seuls Jedi de l’histoire de l’ordre à avoir renoncé volontairement à leur rôle. En fait Dooku ne se joignit même pas aux nombreux Jedi qui assistèrent aux funérailles de Qui-Gon Jinn.

Autrefois un maître Jedi de grande renommée, Dooku était à la une de tous les réseaux d’informations de la galaxie à l’annonce de son départ de l’Ordre. Mettant en cause publiquement sa désillusion et sa déception envers la République et le Conseil, Dooku quitta Coruscant pour sa planète, Serenno. Là, il récupéra son titre nobiliaire et la fortune qui lui revenait de droit par la naissance et il disparut pour des années. Son départ fut la magnification de sa longue tradition d’indépendance, un trait non usuel chez les Jedi. Après tout, Dooku était un grand partisan de la doctrine de la Force vivante, une école de pensée Jedi laissant belle place à l’action et à l’instinct, à l’opposé des chemins plus serins et contemplatifs épousés par l’école de la Force unificatrice. Cette position proactive convenait très bien à Dooku dans sa nouvelle carrière de trublion politique.

Dooku, leader d'un schisme et Seigneur Sith

L’Ordre Jedi, attristé par cette perte, supposa que le Comte était parti pour une longue période de contemplation afin de déterminer son avenir. Il n’en était rien. En quittant l’Ordre, Dooku fut contacté par Darth Sidious et tomba sous son emprise. Sidious cherchait un remplaçant pour Darth Maul, quelqu’un de mieux adapté aux manœuvres sinistres qui mettraient fin à la République. Le Sith lui fournit des cellules holographiques renfermant un sombre savoir afin de faire grandir le pouvoir du vireux Comte et le prit comme nouvel apprenti. C’est ainsi que naquit Darth Tyranus.

Pendant les huit ou neuf années avant sa réémergence publique, Tyranus oeuvra pour son maître. Sa première mission fut double. Un culte pour le Côté Obscur s’était propagé, commandé par une Jedi déchue appelée Komari Vos, un vétéran de la Bataille de Galidraan. Au même moment, Sidious ordonna à Tyranus de découvrir le parfait modèle pour créer une armée de clones. Pour cela, Tyranus plaça une prime sur la tête de Komari Vos. La bataille qui en résulta mit en avant les deux candidats pour le rôle de premier clone. Jango Fett et le brutal Montross, deux anciens guerriers mandaloriens devenus chasseurs de primes, luttèrent pour la récompense, et Fett finit par l’emporter. Darth Tyranus trouva Jango sur l’une des lunes de Bogden et lui offrit un poste bien payé de premier clone. Fett accepta.

Sous le nom de Comte Dooku, Darth Tyranus se mit à utiliser la fortune et l’influence de sa famille à ses propres fins. Guidé par Darth Sidious, le comte tissa un réseau de contacts parmi les institutions financières et commerciales de la galaxie. Dooku devint le symbole public du mouvement séparatiste. Quelques rares personnes savaient qui se cachaient derrière le labyrinthe croissant de banques et d’entreprises s’unissant pour seul profit. Finalement, huit ans après sa disparition, le Comte Dooku revint. Dès lors, plutôt que de défier calmement les idéaux de la République au sein de l’Ordre Jedi, Dooku entreprit de confronter et d’anéantir l’institution. En tant que leader du mouvement séparatiste, il entraîna de nombreux systèmes de la Bordure Extérieure à quitter cette organisation, fomentant la sécession. Ce virus se propagea rapidement et la République décadente se trouva dans une crise menaçant de la détruire à jamais. L’ancien Maître réapparut d’abord sur Raxus Prime, fatigué de la rhétorique enflammée qui balayait le Sénat et du contentement de l’Ordre Jedi envers lui-même malgré la visible érosion morale des idéaux de la République. Depuis le discours bien documenté qu’il tint en 11 ArS, Dooku a été vu dans de nombreux mondes à travers la Bordure Extérieure, fomentant des sécessions et menant un mouvement populaire qui développa bien vite une cohésion alarmante.

La base d’opérations de Dooku semblait bien être mobile. Les indices laissés par ses messages étaient épars et souvent contradictoires. La propagande portent son nom submergea le HoloNet, bien que de nombreux messages furent considérés à l’époque comme des falsifications. Alarmistes et séparatistes réactionnaires souillèrent de sang le nom du Comte, mais le Conseil Jedi nia toujours fermement l’implication de Dooku dans quelque acte de violence qui soit. "Dooku était un Jedi, et la dévotion d’un Jedi pour la Force est tournée vers le savoir et la défense. Il n’ordonnerait jamais ces attaques," avait déclare le Maître Jedi Mace Windu après la violence qui avait ébranlé Antar 4. Si le pauvre Maître Windu avait su… Cependant, pourquoi Dooku s’était il fait un si grand allié? Certains des plus paranoïaques mettaient en cause ses pouvoirs de Jedi lui permettant de fausser les esprits, mais même sans pouvoirs surnaturels, c’était un homme charismatique à l’essence puissante.

Guerres Cloniques

Darth Sidious et son apprenti avaient lancé dès le début de leur association la création d’une armée de clones. Afin de combattre la menace des séparatistes, la République appela à former une force défensive. Il était dès lors temps de dévoiler les troupes clonées pour qu’elles puissent combattre les droïdes de la Confédération des Systèmes Indépendants. Pour fonder la Confédération, Dooku fit appel à ses contacts les plus éminents sur Géonosis. Dirigeants corrompus et avaricieux du commerce, de l’industrie, d e la finance, tous attendaient impatiemment le nouvel âge d’or du capitalisme et de la richesse, soutenus par une armée cyborg prêts à piétiner la République et ces Jedi. Obi-Wan Kenobi, qui avait déjà découvert l’armée de clones sur Kamino, assista à leur rencontre sur Géonosis et en fit part au Conseil des Jedi. Il fut hélas capturé. Même s’il résista aux tentations de Dooku, Tyranus ne se préoccupa pas du fait que ses plans soient révélés grâce à l’ingéniosité d’Obi-Wan. Son exécution et celles de ses soi-disant sauveteurs étaient également de moindre importance. Les membres de la Confédérations n’en seraient que plus résolus. Malheureusement pour Dooku, l’arrivée de deux cents Jedi retarda les choses et celle de Maître Yoda accompagné d’un important contingent de clones le mit en danger. Filant vers son vaisseau avec les plans de ce qui serait l’Etoile de la Mort, il se replia sur Coruscant. Dooku dut d’abord affronter Obi-Wan Kenobi et son Padawan Anakin Skywalker, mais les vaincre ne posa pas de problème à ce Maître accompli. Cependant, lorsque Maître Yoda apparut, le Comte fut dominé et manqua de trépasser. Rentrant sur Coruscant, il put informer à son maître Sidious que les Guerres Cloniques avaient bien commencé. Mais pour Darth Tyranus, il resta encore beaucoup de choses à accomplir. Dooku dut se rendre sous les instructions de Sidious sur la planète Rattatak, un monde barbare hors de la République. Il devait y trouver, en assistant à des jeux de gladiateurs dans les arènes de la planète, un homme capable de se débarrasser du jeune Skywalker. Cependant, ce n’est pas un homme qu’il trouva mais une sombre guerrière, Asajj Ventress. Celle-ci ne survécut pas à un affrontement avec le jeune Jedi. Voyageant sans relâche et tonnant de sa voix puissante et convaincante dans tous les auditoriums de la Galaxie, Dooku monta des peuples de planètes pacifiques contre la République, comme ce fut le cas sur Mon Calamari où il sema la discorde entre Quarren et Mon Cals. Le malheur fut que tous ces conflits, car il y en eut partout et tout le temps, se soldèrent par un échec pour la Confédération, grâce à l’action des Jedi et de l’armée de clones.

A côté de cela, il continua à œuvrer dans l’ombre pour que l’Ordre Jedi s’autodétruise, et il rallia un certain nombre de Chevaliers déçus. Il ne voulait pas la fin de l’Ordre Jedi. Ce que Dooku voulait, c’était un Nouvel Ordre qui servirait l’Empire et son Empereur, un ordre qu’il dirigerait. Et, ah ! Si seulement le jeune Kenobi pouvait s’y joindre…

Mort trahi par son maître

Darth Tyrannus'death

Mais les rêves du vieux comte ne purent jamais prendre corps. Son envie de reforger l'Ordre Jedi à l'image des Sith n'était non seulement qu'une douce utopie, mais aussi une chose dont son maître ne voudrait pas. Trois ans après la Bataille de l’Arène sur Géonosis, il organisa le faux enlèvement de son maître. C’était un piège mis au point par Palpatine afin d’attirer le jeune Chevalier Jedi Anakin Skywalker vers lui. En effet, bien qu'il n'en sût rien, Dooku avait cessé d'être utile.

Le Chancelier encouragea Anakin à libérer sa colère contre le Comte, et le jeune homme s’exécuta en le décapitant. Un des plus grands Jedi de l’histoire s’en était allé, laissant un goût amer dans la bouche de ses pairs. Le tort de Dooku fut, somme toute, de ne jamais s’être départi d’un trait précis de la mentalité Jedi : l’ultime et inébranlable confiance en son maître.

Sources générales

  • Star Wars Episodes II, III (films par George Lucas)
  • Star Wars Episodes II, III (romans respectivement par R.A. Salvatore, Matthew Stover)
  • "Tout sur l'Attaque des Clones" (livre aux les éditions Nathan)
  • "Tout sur la Revanche des Sith" (livre aux les éditions Nathan)
  • L'entrée de "Dooku" dans la banque de données de www.starwars.com


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